Quete de la gemme rouge.

Un jour, alors que Kuolema vaquait à ses occupations, un vieux sage s'avança vers lui et lui dit:

"Jeune paltoquet, tu dois aller dans le désert et trouver la gemme de la rivière Tuoni, ou bien tous les nouveaux-nés mourront dans d'atroces souffrances, dans un torrent de flammes.

- Pauvre vieux con décati, j'ai d'autres choses à faire que de sauver tous ces nouveaux nés, rétorqua Kuolema, et en plus, les bébés, ça chie partout, c'est bruyant, et j'en ai pas, alors je m'en fous.

- Hum, quand je disais nouveaux nés, je pensais plutôt aux nouveaux-nés d'après la norme de Azkobus , soit ceux nés il y a moins de 25 ans.

- Ah, là, ça devient en effet plus embêtant, répondit Kuolema. J'y vais donc sur le champ!

- Non, répliqua le vieux sage, pas sur le champ, dans le désert! la rivière Tuoni! La gemme rouge! Et prend ça, c'est une fiole pleine de...

- Kuolema le coupa: D'élixir? De potion de vie?

- Non, jeune impertinent, c'est de l'eau, il fait 40 degrés à l'ombre dans ce désert. Et y a pas d'ombre. Allez, va maintenant!"

Entendant ces mots, Kuolema courut comme un lapin, et se retrouva très vite au beau milieu du désert. Là, il se fit attaquer par une horde de Gobelins des sables. Ils étaient toute une armée, au moins trois. Mais heureusement, il entendit un galop de bestiole, un peu genre un cheval mais en plus laid. Il se retrourna donc et vit...

un monsieur sur un mulet des sables. celui-ci était enveloppé dans une cape noire (le monsieur, pas le mulet) qui le masquait entièrement. il regarda le grassouillet monsieur assis dans le sable, une pelle et un rateau à la main puis il fit un signe aux gobelins des sables. aussitôt ils bondirent sur kuolema, l'attachèrent et lui bandèrent les yeux. ils le chargèrent ensuite sur le mulet et reprirent leur route.

après quelques heures, ils arrivèrent dans un petit village de marchads à l'orée du desert. là, ils déchargèrent kuolema et le présentèrent à la foule avec une pancarte "esclave à vendre".

après moultes négociations, kuolema fut vendu à un homme tout ce qu'il y a de plus louche à un prix défiant tout concurence. il se félicita de sa transaction et regarda partir kuolema avec son nouveau maître...

Kuolema en restait sur le cul. Tout ceci c'était passé en une demi-heure, il n'avait jamais eu aussi honte de toute sa vie.

"Quel obèse massif, ce gars sur un mulet, je l'aurais entre mes mains, je l'émasculerais, pensa Kuolema."

Mais pour l'instant, il avait une chaine autour des pieds, une autre pour les main et une autour du cou, pour le trainer comme un vulgaire chien errant. Il regarda attentivement son maitre et eu quelques frissons. Cet homme (en était ce bien un? il avait des vêtements amples, difficile à dire) était laid, à moitié manchot (juste un bras) et enveloppé dans du papier kraft.

"Ce personnage va me faire subir les pires sévices, je le sens bien, s'inquiéta Kuolema...

-Nihéhéhé, mon petit, s'écria le truc bizarre en forme d'humain, tu sais que je vais te faire subir les pires sévices, une fois arrivés chez moi?

- Et merde, pensa Kuolema... Seul un miracle ou un éléphant pourrait me sauver maintenant...

le vendeur se rendit soudain compte que l'argent qu'il avait obtenu lors de la vente était faux. il se décida alors à prendre en chasse le marchand. il se dirigea vers son mulet, passa à côté et enfourcha le cheval qui se trouvait derrière. il s'élança ensuite dans le désert.

il chevaucha pendant près d'une heure avant de retrouver le marchand. lorsqu'il s'aprocha, l'homme sortit une lame. le cavalier descendit de sa monture et saisit le pommeau de son épée. le marchand fonça tête baissée et, comme il avait la tête baissée, passa à un mètre de son adversaire. ce dernier en profita pour lui planter son arme dans la gorge. c'est ainsi que le marchand mourru pour avoir tenté d'arnaquer le cavalier.

il se dirigea alors vers sa marchandise, le gras monsieur enchainé et lui balança une tarte (une vraie tarte avec de la pâte et des fruits)
-tu dois avoir faim après toutes ces aventures. ce saligaut a voulu m'arnaquer et il en a payé les frais. puisqu'il est mort tu es libre. dis moi ton nom.

"Je me nomme Kuolema. C'est un nom à chier, mais j'y peux rien, le glandu qui ma recueilli était finlandais, et il m'a appelé comme ça. Je sais pas ce que ça veut dire, mais ça doit être con.

Et à part ça, tu pourrais enlever ces putain de chaines de merde pour que je puisse manger cette tarte?"

-bien kuolema, c'est vrai que ton nom est à chier.

il saisit les chaîne et tenta de les briser, en vain. il prit alors son épée et frappa un grand coup entaillant profondément la jambe de kuolema mais la chaîne ne céda pas. il saist alors une masse parmi les affaires du marchant mais s'interrompit devant le regard implorant le l'homme qui perdait tout son sang. il se résolu alors à prendre les clefs et retira les chaînes.

-que fais tu ici étranger? à en juger par tes vêtement et ton turban, tu ne viens pas du desert. que cherches-tu?

Kuolema but un peu de sang de poule pour en récupérer, puis s'expliquer au couillon qui ne savait pas se servir d'une épée:

"Si j'étais méchant, je dirais que vous êtes un gros con, car j'habite ici, et aux dernières nouvelles, le turban, c'est pour les pays chauds ou le désert. Mais vu que je suis très méchant, je vais vous dire que vous êtes un énorme connard, parce que vous savez pas vous servir d'une épée. SInon, je vous direz ce que je branle ici si vous me dites votre nom."

-et bien, gras personnage, mon nom est ernest. tu peux m'appeler découpeur de chat, c'est plus court.

kuolema avait à peine commencé sa tarte mais ernest eut soudainement faim et la lui reprit et la mangea. puis, comme il avait encore faim, il coupa une jambe au cheval du marchand et la mangea.

la nuit commençait à tomber. il alluma un feu. comme kuolema saignait toujours, il le saisit et le lança dans les flammes pour cauteriser sa plaie puis ressortit l'homme qui brûlait encore. alors que celui ci se débattait pour éteindre les flammes, ernest lui demanda:

-que cherchez vous ici?

Et bien pas plus tard qu'il y a 45 minutes, un vieux con m'a donné une quête pour sauver tous les gens âgés de 25 ans et moins. Il s'agit de trouver une espèce de gemme rouge, qui se trouve dans la rivière Tuoni du désert. je sais pas pourquoi ce vieux con m'a demandé ça à moi, vu que je n'ai ni arme, ni expérience.

Et sinon, t'aurais pas une arme à vendre? Et la rivière Tuoni, tu sais où c'est?

-et bien je n'ai malheureusement que des armes de défense comme par exemple des couteaux, des masses d'armes, des catapultes, des bazookas, rien de bien utile pour un combat. mais ta gemme semple avoir de la valeur, je vais t'aider à la trouver ainsi quand tu l'auras je pourrai te la voler sournoisement et la revendre. nous partirons dès demain, en attendant évite de dormir, ta jambe cuite pourrait attirer les prédateurs.

il déchargea quelques sacs de ciment et des pierres de son cheval et construisit un abri pour la nuit assez loin de kuolema, ainsi si un animal l'attaquait il resterait loin de la maison d'ernest

"Hum, pensa Kuolema, quel drôle de personnage... Et qu'est ce qu'il est con..."

Sur ce, il prit un bâton, et toucha sa jambe. Un morceau resta collé sur le bâton, il gouta, et se dit:
"Wow, maintenant je comprends les prédateurs et le maire de ma ville! C'est tellement bon! "

Il mit donc une canard en appât si jamais un prédateur venait, et s'endormit en pensant:
"quand il me volera sournoisement la gemme, je la reprendrai en le tuant et la vendrai au vieux con!"

les premiers rayons de soleil réveillèrent ernest. il sortit de sa maison et se dirigea vers kuolema. à quelques pas de la gisait les restes d'un canard déchiqueté.

-réveille-toi kuolema, nous partons, une longue marche nous attend, enfin une longue marche t'attend, moi j'ai mon cheval. quand au cheval du marchand je l'ai mangé pour mon petit déjeuner.

voyant que l'homme avait quelques difficultés à se réveiller, il lui mit un grand shoot dans la tête.

Le réveil fut brutal mais efficace. Kuolema gueula comme un porc qu'on égorge, mais fut réveillé en 3 secondes. Il demanda à Ernest:

"Tu pourrais pas me filer une de tes armes de défense? On sait jamais ce qu'on peut trouver dans ce désert de merde. Imagine si l'on se retrouve face à face avec une abeille, on sera coincé!"

ernest refusa, préférant garder les armes pour se protéger au cas où ce serait lui qui serait attaqué. ils prirent ensuite la route. après environ 7 secondes de marche ils arrivèrent à une intersection (oui dans le désert). un panneau indiquait "rivière tuoni" vers la gauche. soupçonnant un piège ils partirent vers la droite. pour ne pas se perdre ils continuèrent toujours vers la droite. après quelques heures de marche ils découvrirent une maison, les restes d'un feu, le cadavre d'un cheval, un canard déchiqueté ainsi qu'un marchand avec une épée plantée dans la gorge. ils en déduirent qu'un bataille avait dû faire rage ici il y a peu. ils décidèrent d'y faire une pause. ils mangèrent les restes du canard puis ernest admira quelques temps l'architecture de la maison qu'il trouvait très réussie.

ils se remirent en route et après environ 7 secondes de marche ils arrivèrent à une intersection. un panneau indiquait "rivière tuoni" vers la gauche. lassés d'aller à droite ils suivirent cette direction. ils parcoururent une vingtaine de mètres et arrivèrent à la rivière tuoni.

la rivière passait au milieu d'un bosquet. tout autour il y avait des centaines de gemmes vertes, bleues et jaunes. au milieu de la rivière, sur un socle sculpté, siégeait une gemme rouge.

-nous avons trouvé la rivière, mais comment allons nous trouver la gemme?
puis il s'abaissa et commença à chercher une gemme rouge.

"Ahah, s'exclama Kuolema, nous avons trouvé cette putain de rivière! il va être ardu de trouver cette gemme...

Il chercha 42 secondes, puis cria:

-Mon Dieu, il y a une unique Gemme rouge au milieu de la rivière! Mhmm, ça sent le piège... Ernest, tu vas pas la détruire pour voir? Moi je peux pas, j'ai trop mangé de march... de canard."

ernest hésita à s'approcher. il prit finalement son courage à deux main et le lança sur la gemme (le cheval s'appelle courage). la bête s'entailla la jambe en atterissant. voyant que l'animal était blessé, il se félicita de l'avoir envoyé en premier. il s'approcha alors de la gemme et la saisit. il sortit un coffre fort de sa poche et l'y plaça pui il remit le coffre dans sa poche (non sans difficulté).

-il est temps de repartir déclara ernest

"Heu, bredouilla Kuolema, tu devais pas la détruire? Ou alors, tu vas la vendre et elle va exploser à la gueule de l'acheteur! Ouaw, t'es trop puissant...

Tu me laisseras manger son co... euh, je veux dire, dépouiller son corps?"

-evidemment, si tu es encore en vie d'ici là. mais avant tout nous devons retourner à la ville.

ernest fit un rapide inventaire des ses armes de défense avant d'entreprendre le voyage de retour. soupçonnant un disfonctionnement de son bazooka de défense il tira une roquette sur le cheval. celui ci explosa comme un chat dans un micro onde. finalement il marchait parfaitement bien ce bazooka. n'ayant plus de moyen de transport il sauta sur kuolema. il se mit à crier "en avant!" en fouettant sa grasse monture unijambiste.

"Hey, ça pique", retorqua Kuolema à l'éperonnage massif du gros(sier) personnage assis sur son dos.

"heureusement, j'ai encore du jambon datant d'un moins implanté dans mon bras, je pourrais me régénérer."

Voyant que Kuolema n'avançait pas très vite, ernest attrapa deux fourmi, s'en attacha une à chaque pied, et s'en alla très vite. Kuolema fit de même, mais sur un seul pied, vu que l'autre était cramé.

Ils arriverent 42 minutes plus tard au village du Sage gras.

c'était un petit village, très animé et coloré, un village tout ce qu'il y a de plus moche.
ernest déscendit de ses fourmis et interpella un monsieur qui passait par là

-hey monsieur!

la personne approcha, elle était légèrement obèse comme kuolema, son visage repoussant était en partie chahé par sa barbe. le monsieur en question se révéla être une en réalité une femme. moche certe, mais une femme quand même.

-nous sommes à la recherche du vieux con
-et bien, comment vous dire ça... il est un peu tard pour cuire ses carottes...
-mais que dites vous!?
-tard, pour... les carottes... cuire...
-mais!?
-les carottes!
-mais vous êtes moche! ôtez vous de mon chemin!

la chose s'accrocha à ernest, "les carottes!" s'acria-t-elle, il était évident que c'était l'occasion d'utiliser une arme de défense. il saisit une grenade, dégoupilla, la lança sur la chose qui était à 30cm de lui et fut projeté avec kuolema par l'explosion. au moins la chose n'était plus là...

Car elle était maintenant sur Kuolema, qui s'&cria:

"Pauvre fou, c'est ma mère! Elle est indestructible! Tout le monde la redoute dans le village, ou la trois suisses, je ne sais plus!
Il nous faut courir!"

Ils coururent donc à perdre (Van) haleine, et un peu de graisse, et quand ils arrivèrent à la place principale, ils surent dorénavant qu'il se fussent perdus (et également qu'ils savaient utiliser le passé simple). Ils redemandèrent leur chemin, en faisant bien attention de ne pas choisir un truc trop laid pour être parent avec Kuolema.

Ils portèrent leur choix sur une petite fille, qui leur dit:

-hé vous venez pour l'enterrement du vieux cons? seuls des gens aussi moches peuvent être amis avec lui.

ernest ne prêta pas attention à la fillette et se contenta simplement de lui mettre un grand shoot dans la gueule comme s'il avait voulu la réveiller. la fillette vola sur quelques mètres et tomba aux pieds d'un dromadaire qui, effrayé, la piétina. ernet se tourna vers kuolema mais celui ci avait disparu.

-kuolema, où es-tu? s'écria t il
-ici dit kuolema

ernest s'était tourné du mauvais côté. heureux de retrouver son camarde il lui lança une tarte (pas avec de la pâte et des fruits), le monsieur unijambiste se déséquilibra et tomba.

-il semblerait que le vieux con soit mort, qu'allons-nous faire à présent?

Ben déjà, on a qu'à aller à son enterrement, pour deux raisons:

-Vérifier si il est bien mort, ce porc.
-Si il l'est vraiment, le manger.

Et après, ben on a qu'a fouiller son bureau pour trouver comment faire, ou bien vendre cette pierre, se faire des couilles en or et laisser tout le monde crever. Personnellement, j'ai 26 ans, donc je m'en branle. et toi?

-moi aussi j'me branle

voyant que tout le monde le regardait, ernest s'interrompit.

-allons à l'enterrement.

ils se dirigèrent vers la fillette qui les avait interpellé

-où a lieu l'enterrement?

la chose inert sous les pied du dromadaire ne daigna pas répondre. il décidèrent donc d'aller à l'ouest. après un certain temps il découvrirent le tombeau du vieux con. ils y entrèrent et découvrirent qu'il ne restait plus que la moitier de l'homme. il semblait avoir été dévoré...
ernest entendit soudain une respiration dans son dos. après avoir vérifié que son nez n'était pas dans son dos il se retourna. deux yeux brillaient dans la pénombre. il s'approcha lentement. ces yeux, ce visage, cette barbe... aucun doute...

-carotte!! s'écria la chose en sautant sur ernest

"Salut Maman, tout va comme tu veux?

Cette simple mais efficace parole de Kuolema sembla suffire pour calmer cette énorme merde ambulante.

-Mais... Carotte.... crues... JUS! Requin?

Face à cette éloquente réponse, Kuolema, qui avait l'air de s'y connaitre en élucubrations, répondit:

"Enfin, Maman, je t'ai déjà dit que je n'ai plus besoin que tu manges des chèvres, j'ai assez d'argent pour te payer du bœuf...

Comme la (chiante) discussion s'allongeait, Ernest prit une décision: