Cenka [OK]

Nom: Inconnu

Prénom: Cenka

Age: 18 ans

Race: Humaine

Affiliation: Sentinel

Métier: Voleuse

Ville de résidence: Kyotu

Histoire:
Cenka ne savait absolument rien sur ses origines... D’ailleurs, personne ne savait rien sur elle. Elle avait été recueillie alors qu’elle avait à peine quelques mois, par un elfe noir solitaire, Isht Van. Celui-ci l’avait alors traitée comme sa fille, comme son apprentie et sa partenaire, malgré le fait qu’elle soit simplement humaine, et qu’elle n’ait donc, par conséquent, pas toutes les finesses toutes les prédispositions qu’étaient celles des elfes noirs.

Pendant près de 16 ans, Isht lui apprit tout ce qu’il savait, toutes les techniques de combat, l’escalade, la filature, l’harmonie avec les éléments ainsi que la discrétion.
Cenka était une élève appliquée ; chaque jour, elle réalisait tous les désirs de son guide, pouvant aller de la dérobade de bourses, à l’interception de messages confidentiels en passant par l’escalade des parois les plus les lisses... Cenka prenait un plaisir tout particulier à effectuer ces travaux, même les plus ardus, ayant conscience qu’une vie aussi animée n’était pas donnée à tout le monde...

Malheureusement, un jour où Isht et elle effectuaient une mission particulièrement périlleuse, les deux compagnons tombèrent sur un os... ou plutôt sur un march-ombre... Ils devaient ce soir là entrer dans une boutique particulièrement chic placée sous haute surveillance pour y dérober une information de la plus haute importance... Dès leur entrée, le guide et l’élève sentirent quelque chose d’inhabituel, ils se rendirent compte que leurs plans étaient bouleversés... Une seconde plus tard, la pièce s’assombrit et la température chuta de plusieurs degrés. Une ombre imposante apparut devant eux.

Le temps s’arrêta... Les trois adversaires se regardèrent... Et le combat commença : malgré le fait que l’inconnu soit seul contre le maître et l’élève, il compensait se déséquilibre grâce à une vitesse, une souplesse et une efficacité hors du commun. Très vite, Cenka se retrouva hors du combat, protégée par son maître qui se défendait comme il pouvait mais qui perdait malgré tout, peu à peu du terrain. Soudain, il porta une attaque d’une telle violence que son adversaire, surpris recula de quelques pas. Isht Van se tourna vers Cenka; celle-ci lu la fatigue dans son regard ainsi qu’une touche de désespoir... Une parole, une seule, un ordre un supplice, une prière:

« Fuis ! ».

Cenka hésita une seconde, mais son modèle n’avait jamais toléré la moindre désobéissance et son regard lui exprimait clairement qu’il n’était pas question de commencer ce jour là. Plein de regrets, Cenka tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Elle entendit le bruit du choc causé par la reprise du combat, l’entrechoquement des lames ainsi que la dernière parole de son partenaire :

« Cours !! ».

Cenka n’hésita plus un instant : la peur avait repris ses droits. Elle sortit dans la rue et couru aveuglément, jusqu’au bout de la rue. Là elle s’arrêta, se retourna vers la boutique où l’affrontement continuait. Elle eut un mauvais pressentiment... Commença à se rapprocher lorsqu’une explosion accompagnée d’une lumière bleue la jeta au sol.

Elle resta inconsciente pendant un petit moment, puis se releva et regarda autours d’elle... Rien n’avait changé, à croire qu’il ne s’était rien produit... A l’exception d’une chose : la boutique dans laquelle s’était déroulé l’affrontement était tombée en ruines. Cenka se rua vers les décombres et entreprit de retrouver son maître. Elle chercha pendant des heures puis dû se rendre à l’évidence : les combattants avaient disparus, la seule personne qui représentait sa famille avait disparu, elle n’avait plus nul part où aller. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et n’essaya pas de les retenir. Avec un sanglot, elle se détourna des ruines et partit dans cette ville qui lui était si familière mais qui lui paraissait maintenant en marge de la réalité : comment toutes ses familles pouvaient-elles vivre comme si de rien n’était ? Comment les commères pouvaient-elles s’extasier sur les derniers ragots alors qu’un monde, celui de Cenka, venait de s’effondrer ?

Cenka s’aperçu ce jour là qu’elle ne pourrait jamais vivre comme ses gens là, qu’elle n’était pas comme eux : elle ne pouvait pas vivre cette vie morne, sans surprises, sans action, sans danger. Elle ne pouvait pas renoncer, oublier toute cette vie trépidante qu’elle avait toujours vécu. Après une courte réflexion, elle décida de retourner dans la maison de Isht afin de décider de sa vie future. Le terme de maison ne convenait pas particulièrement à ce lieu : il s’agissait d’une pièce sous les toits peu spacieuse, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur les étoiles. Cenka s’assit sur une chaise et regarda autour d’elle ; cette pièce, c’était toute sa vie. Trop de souvenirs lui revenaient en tête: les longues soirées au coin du feu à écouter les aventures de l’Elfe Noir, la préparation minutieuse de toutes ces innombrables excursions auxquelles elle avait participé, les soirées en tête à tête au cours desquelles elle se faisait généralement assaillir par d’innombrables conseils et reproches. Elle avait énormément de mal à réaliser ceci : plus jamais elle ne reverrait son compagnon, plus jamais il ne guiderait ses pas, il ne lui apprendrait plus jamais rien. Il était mort tout simplement. Il fallait qu’elle envisage son avenir seule ; qu’elle vole de ses propres ailes.

L’atmosphère de la pièce n’était pas propice à la réflexion, les souvenirs prenaient toute la place et elle ne parvenait pas à se projeter dans son avenir. Elle décida donc de monter sur le toit. Ce toit qui avait fait d’elle une équilibriste hors pair, et qui la faisait rêver lorsque son maître lui accordait une de ses rares pauses. Elle ouvrit la fenêtre, la fraîcheur de la nuit la fit frissonner, elle sourit, elle retrouvait peu à peu ses repères. Elle se hissa sur ce toit de tuiles qui descendait en pente douce et s’y allongea. Elle ferma les yeux et respira plusieurs fois en laissant à chaque fois pénétrer cet air si frais au plus profond de se corps.

Lorsqu’elle fut entièrement détendue et ressourcée, elle ouvrit les yeux et observa l’immensité du ciel. Les étoiles brillaient, plus belles que jamais et la lune semblait veiller sur le monde endormi. Cenka se sentit alors plus petite que jamais : elle n’était rien dans ce monde: un grain de sable sur une plage, une goutte d’eau dans la mer. Son maître, lui, était parti incarner une étoile dans le ciel. Cenka plongea dans le ciel et partit à sa recherche. Elle se trouvait dans un état de plénitude totale, elle ne se sentait véritablement elle, véritablement chez elle, qu’ici : Face au ciel, avec les étoiles comme guides, une brise fraîche dans les cheveux, loin des Hommes, loin des lois, Libre. Sa voie lui parut alors toute tracée : elle ne suivrait que son propre instinct, elle n’accepterait aucun maître étant donné que le seul qu’elle eut jamais respecté était mort ce soir là. Elle ne s’attacherait à personne car seule l’idée de se séparer de l'être qui lui était cher suffisait à lui briser le cœur. Elle ne dépendrait de personne... En un mot, elle serrait libre. Cette philosophie lui plaisait bien. Sa vie serait celle dont elle avait toujours rêvée, pleine d’action, d’acrobaties, de solitude, de poésie. Elle regarda les étoiles et murmura :

« Merci Isht Van de m’avoir guidée jusqu'à cette vie là... »

Sur ces mots, elle redescendit dans la pièce. Là elle se dirigea vers un gros coffre de bois, l’ouvrit et retint son souffle, comme à chaque fois: à l’intérieur se trouvait toute une collection d’armes toutes plus belles les unes que les autres. Elle avait appris à manier chacune d’elles et les appréciait d’autant plus pour leurs divers avantages. Elle prit avec précaution ses deux dagues préférées, les passa à sa ceinture, ferma le coffre et descendit dans la rue, vers l’aventure.

Depuis ce jour, Cenka vécut ainsi : elle dérobait quelques bourses afin de pouvoir s’acheter de quoi manger, vagabondait dans les rues, se glissait dans les recoins les plus sombres de la ville, perçait tous ces secrets, effectuait des missions pour des personnes plus ou moins malveillantes, et n’hésitait pas à égorger ceux qui essayaient de lui prendre sa précieuse liberté. Elle poursuivait cependant un projet, qu’elle-même n’osait pas s’avouer : elle souhaitait retrouver cette ombre noire qui avait surgi ce soir là dans la boutique et qui avait causé la disparition de son maître. Elle ne possédait que très peu d’indices sur cet individu mais ne perdait pourtant pas espoir...


Description:

Physique: Cenka est une fille des plus banales : brune, ses longs cheveux encadrent son visage triste et déterminé. Ses yeux marrons pourraient être banals en apparence mais leur profondeur ainsi que la flamme de volonté qui y règne surprennent en général ses adversaires. Sa silhouette élancée témoigne de sa souplesse, de son dynamisme et de ses talents d’acrobate. Elle est généralement habillée d'un pantalon de toile et d’une veste simple. Cette tenue lui permettait de se mouvoir sans gène, de réagir au quart de tour. Les couleurs sombres faisaient d’elle une ombre mystérieuse cheminant dans les ruelles ou une silhouette régnant sur les toits.

Mental : Cenka a un caractère particulièrement difficile : elle ne tolère aucune entrave à sa liberté, elle accorde difficilement sa confiance et ne parle de sa vie à personne... Elle retourne toutes les questions indiscrètes et n’hésite pas à menacer, voire tuer, si la personne se trouve un peu trop insistante... Elle préfère l’action aux belles paroles et le silence aux conversations forcées. Elle aime se retrouver seule le soir, à analyser ses journées, en tête à tête avec les étoiles. Peu de gens peuvent comprendre cet amour pour la solitude, le silence, les courses effrénées sous une pluie battante, et le vent frais qui décoiffe... Son impulsivité cache pourtant une grande sensibilité et une timidité parfois gênante... mais ses facettes de sa personnalité n’ont été dévoilées qu’a très peu de personnes... et très peu sont encore vivantes...

Signes particuliers: Cenka est une humaine parmis les autres... elle n’a donc pas vraiment de signes particuliers hormis son sale caractère ainsi que son irrépressible envie d’indépendance et de liberté...

Armes: les deux dagues qu’elle a prises dans le coffre de son maître dont elle ne se sépare sous aucun prétexte... on finirait même par penser qu’elles font partie de son être...