Morgan Herasme [OK]

Nom: Morgan

Prénom:Herasme

Age: 26 ans pour les humains et races communes. ( Né en 1882 )

Race:Salamandre/Humaine

Affiliation: Habitante( A vous de recruter )

Métier: pyromancienne

Ville de résidence: Lutherjii


Histoire:

Herasme est née en 1882, la date est inconnue, voilà trop longtemps qu’elle ne compte plus les années qui défilent devant elle et celles qui s’accumulent derrière elle, enfin peut être que si... Du peu qu’elle se souvienne, elle est née dans la forêt d’Inor, encore aujourd’hui elle revoit le jour de sa naissance où une dizaine de personnes entouraient sa mère d’un regard attendri et même parfois dégoûté. Ils les irradiaient d’un halo léger de lumière, de chaleur qui rayonnait à travers les cimes. Les arbres, autour des deux femmes, les protégeaient de leurs rideaux de branches et de leurs postures magistrales. Un homme, ou plutôt un Salamandre s’était approché et avait caressé son visage, ce contact avait réveillé en elle la dernière chaleur des salamandres. Il plaça alors un petit masque de soie émeraude pour cacher son visage car Herasme n’était pas la flamme pure, comme toutes les Salamandres, mais la pureté réelle, et de ce fait, et d’après les légendes, elle ne devait se montrer aux hommes car tous succomberaient à sa beauté ; et alors aucun ne pourrait l’aimer… Après ce geste, tout n’était que brouillard et doute…
Il y a une vingtaine d’années, elle y était retournée en espérant répondre à ses plus profondes questions, mais en vain. Elle n’avait pu retrouver cet endroit. La forêt n’avait plus la même force, plus la même présence, elle ne vivait plus, elle survivait. Elle ne savait pas à quoi cela était du mais elle était sûre que c’était de la même façon que les Salamandres étaient peu à peu parties vers des contrées inconnues… Son père, elle ne l’avait pas connu, sa présence était son être, toute la chaleur et la puissance de sa race ; mais son visage, elle n’arrivait pas à le dessiner dans son esprit, son image était floue, sombre. Mais malgré ça, comme un lien infini, elle savait qu’il était toujours là…
Sa mère, quant à elle, était humaine et de ce fait Herasme était une Salamandre unique, personne n’avait jamais su mêler ces deux races. Et le fait qu’elle soit enceinte d’une enfant comme Herasme, avait fait des ravages dans le cercle sage des Salamandres. Certains heureux de revoir de nouveau la renaissance des leurs après des années d’attente se heurtaient au mécontentement d’autre qui allaient alors traiter cet enfant de bâtard… Mais personne n’en avait parlé à la mère d’Herasme, la laissant dans l’ignorance, la laissant protéger son enfant... Depuis ces jours précis, ses souvenirs sont limpides ou totalement inconnus.
En effet, elle ne se souvient de sa vie, que plus d’une trentaine d’années après sa naissance. Sa mère la tenait dans ses bras, les larmes ruisselaient le long de ses joues, elle la berçait lui cachant une vérité qui pourrait sans doute briser son cœur voire sa vie et, aujourd’hui encore, Herasme se questionne à ce propos…
Durant des années sa mère s’occupa d’elle, lui apprenant la magie ancienne des hommes, la médecine des elfes et le maniement des armes. Mais elle ne pouvait pas lui apprendre sa nature de salamandre, elle qui ne connaissait aucun des secrets que ses parents auraient dû lui transmettre. Herasme n’était alors qu’une adolescente mais sa force reflétait la force de ses aïeux, et elle comprenait peu à peu que l’avenir prochain de son peuple se jouerait dans ses mains et ceux des plus jeunes.
Elle oublia ses idées durant des années pour se concentrer sur ses études mais beaucoup plus tard ce qu’elle avait ressenti s’était réalisé. Elle acquerit de la force, de la puissance, toutes ses connaissances sur le feu, qui était l’essence même des salamandres, lui venaient inconsciemment, comme si au fond d’elle une chose la guidait. Après toutes ces années, elle rentra quelques temps dans l’académie d’Edengrade. Elle voyait que tout ce qu’ils lui apprenaient était acquis pour elle, mais c’était surtout sa différence qui la gênait. En effet, toujours se cacher derrière un masque, elle ne le supportait pas, de nombreuses fois elle avait failli l’enlever pour montrer son visage à un de ses amis, mais quand elle détachait le lien une lueur bizarre s’animait en eux et c’est cette peur d’elle-même qui la brisa durant des années. Elle décida de partir car, comme avec sa mère, elle n’aurait plus à avoir honte d’elle. Elle fit de nombreuses fois le tour du monde, rencontrant des peuples oubliés qui lui apprenaient leurs langues et leurs histoires. Au cours de ses voyages, elle se lia d’amitié, comme l’histoire le voulait, avec les elfes. Depuis des décennies, les elfes et les salamandres était des peuples liés par leur savoir et leur lien avec la nature, et seul les elfes pouvaient voir leur beauté sans se laisser aller, ou du moins ils arrivait à le cacher. Car, comme disait la légende, personne ne pourrait l’aimer. Durant plusieurs années, elle resta avec eux apprennant des choses inconnues des hommes, les pouvoirs des éléments, et c’est là qu’elle appris à diriger l’air avec son don. En côtoyant ces êtres si intelligents, Herasme devenait de plus en plus puissante et la curiosité un de ses plus grand défaut. En effet, la connaissance et la découverte était son plus grand bien.
Quand elle revint en ville, si l’on peu dire, elle devint Professeur de soin aux créatures magiques. Après avoir été élève ici, elle était professeure ; c’était bizarre mais elle appréciait assez le lien avec ses élèves, surtout le fait que c’était une seconde chance pour ne plus avoir honte mais d’être fière.
Mais à partir de son entrée dans l’école, le monde allait changer … Le pressentiment qu’elle avait eu lors de son enfance s’était réalisé, la présence des Salamandres qu’elle avait toujours sentie a ses cotés, elle le ressentait seulement en regardant les étoiles ; à cette instant elle comprit que le mal avait envahit le monde qu’elle avait tant chéri. Elle se maudit de ne pas l’avoir senti, de ne pas avoir rencontré le peuple qui était le sien et, depuis ce jour, elle se promet de rallier les derniers membres de cette race…
Durant quelques mois sa vie fut paisible, elle adorait ses élèves et plus que tout un homme qui avait su la charmer, enfin même s’ils ne s’étaient que peu parler, il avait dit l’aimer et elle l’avait cru …Les événements se succédèrent alors à une vitesse qu’elle n’avait jamais connu, elle qui vivait plus que les autres, voyait qu’aujourd’hui il lui manquait du temps. Le directeur était un traître ainsi que l’homme à qui elle avait donné son coeur, ils avaient tué deux des professeurs, c’est ainsi qu’Herasme prit le commandement de l’école voulant protéger ses élèves, mais tous les parents soucieux reprenaient leurs enfants, ne comprenant pas qu’ils étaient plus en sécurité ici… A ce moment là de sa vie un être avait su l’aimer, elle avait encore des sentiments pour lui, il était le seul à avoir vu son visage et à l’avoir aidé… Elle aurait encore aimer le voir mais ils s'étaient quittés et c’était une nouvelle douleur. C’est ainsi qu’aujourd’hui Herasme ne travaille presque plus, il n’y avait plus que quelques élèves depuis de nombreuses années, tout les enfants n’apprenaient plus rien et c’est cela qui affaiblissait le camp des sentinelles, mais elle avait beau l’avoir répété, cela n’avait rien changé. Elle rencontré encore souvent Zak, celui qu’aujourd’hui elle haït, ils ne se battaient jamais mais intérieurement c’était le contraire…Et elle savait qu’il devait y avoir encore de nombreuses rencontres...


Description:

Herasme comme son héritage le lui a donné, est une femme d’une pureté inégalable. Sa beauté perçante est le reflet de la passion et de la chaleur de ses flammes intérieures. D’après sa mère, elle tient tout de son père, seul ses yeux profonds et calmes à l’opposé de sa nature sont le reflet de sa mère. Ses cheveux sont magnifiques, aussi souples que le vent, ils reflètent parfaitement sa personnalité. Lissent et assez long, ils ont une caractéristique assez spécial : en effet, quand Herasme utilise beaucoup de puissance, elle enflamme son corps, s’entoure de flammes l’effleurant et l’entourant délicatement comme un tissu de soie. C’est à ce moment que ses cheveux jusqu’alors brun foncé deviennent peu à peu blond, du sommet de sa tête vers les pointes. Ses cheveux n’ont jamais été blonds, ils se sont éclaircis seulement quelques fois au sommet de son crâne. Son corps cache relativement bien sa puissance, même si elle possède des muscles saillant, elle n’en reste pas un péché. Son corps svelte, et élancé, représente la passion et le pouvoir d’une femme. Ses courbes généreuses et sa peau aussi lisse que l’eau calme d’un lac s’accordent parfaitement avec ses seins et son ventre parfaitement dessiné et la forme fine, légère de ses cuisses. Ses mains douces et envoûtantes sont aussi dangereuses que celle d’un homme, n’en doutez point.
Herasme, même si elle cache toujours ses yeux à l’aide d’un masque de soie noir, autrefois fait d’un métal pur des elfes, sait mettre son corps et ses atouts en valeur, pour elle rien ne vaut un regard qu’un coup dans le dos. Le plus souvent, elle s’habille avec des vêtements d’elfes, d’une couleur commune au blanc, reflétant toutes les couleurs dans un mélange aussi pur que l’eau. Les vêtements elfiques sont légers, comme la soie mais aussi solide que le diamant, ils glissent sur sa peau, comme le tissu sur une lame. Ses tenues de combat, elles aussi elfiques, sont fait d’une sorte de cuir indéchirable qui saillent ses musques et ses formes aussi parfaitement que si elle était nue.
Le mental de Herasme est difficile à cerner, voir plus que difficile. Personne ne sait vraiment ce que cache une salamandre, même si son aspect d’ange, son physique plus qu’envoûteur, cache une puissance inconnue à son visage serein. En effet, son caractère reflète la colère des flammes ; quand elles sont allumées, plus rien ne les arrête. Même si sa colère peut être surprenante, Herasme est une personne intelligente qui a soif de connaissance. C’est une des raisons de sa venue à Edengrade, la bibliothèque qui y était, était la plus grande du pays. Sa sagesse est aussi incongrue que sa force et son extravagance est aussi commune à celle d’un enfant. Cet aspect est assez attendrissant surtout quand la joie dépasse ses espérances et que les paroles qu’elle retenait si facilement au fond d’elle sortaient comme par magie.


Signes particuliers:

Le seul signe particulier de Herasme si l’on peut dire est le tatouage qu’elle possède au creux des reins depuis sa naissance. Il représente trois points.

Armes:

Herasme possède plusieurs armes même si elle ne les utilise jamais. Mais sa mère lui a toujours appris à ne pas se séparer d’elles quoi qu’il arrive. Ses deux armes qu’elle porte le plus souvent sont Urd, une dague elfique forgé dans des montagnes reculées offerte par le roi lui-même lors de sa seconde rencontre. Sa seconde Arme est Skul, une épée aussi légère que la plume mais aussi solide que le roc. Peu de gens arrivent à la voir sous le soleil car sa lame est trop fine pour être vue.