Un Rêve d'Ange [PV]

- Merci de ne pas prendre mon dessin pour un usage publique sans autorisation...-
- C'était pas la chanson que je voulais mais bon....-

C’était une belle mâtiné du mois de mai. Le soleil venait juste de percer l’horizon, et chauffait déjà la forêt d’une légère chaleur douce et chaude à la fois. Vous pouviez sentir le soleil sur votre peau, sans vous bruler, seulement comme s’il vous caresser doucement. Layline était debout, les yeux fermés, profitant de cette douceur matinal. Le matin était le moment qu’elle préférait de la journée. C’était doux, calme et apaisant. Aujourd’hui, elle n’avait rien prévue de particulier à faire. Elle allait surement courir a travers une partie de forêt qu’elle n’avait pas encore découvert, ou grimper aux arbres en regardant les oiseaux, rêvant d’un jour s’envoler avec eux. Elle se mit à marcher, son arc sur le dos. N’ayant pour seule compagnie que le chant des oiseaux.

Un champ, un immense chant d’herbe ou rose blanche. Mystérieuse endroit. Magnifique fleurs. Layline s’avança, sensible a cette couleur, si loin d’elle-même et pourtant si proche. Elles étaient si belle, si pure… Elle en cueillit un bouton, qu’elle glissa dans ses longs cheveux noirs, avant de s’allonger, les yeux fermés, profitant de cet endroit mystérieusement magnifique. L’odeur des roses l’immergeait, et sa main caressait l’herbe encore fraiche. La nature était vraiment l’unique merveille du monde. Pourquoi l’homme voulait il fonder une société ? Des villes, des habitations, à quoi tout cela servait ? La demoiselle était si bien à passer sa vie au contact de la nature… Bien mais… Heureuse ? C’était à voir. On ne peut passer sa vie coupée du monde sans avoir, quelque par en soi, un soupçon de regret.

Alors qu’elle savourait toujours ce délicieux moment, elle sentit une douceur lui caresser la joue. Surprise, elle ouvrit brusquement les yeux. Qui osait ainsi percer solitude souhaitée ? Il n’y avait a côté d’elle qu’une grande et magnifique plume d’une blancheur éblouissante. Elle leva les yeux vers le ciel. Mais elle ne pu les garder ouvert, tant elle fut éblouie par cette lumière émergeante. Qu’était ce ? Elle se força à regarder, devinant peu a peu une silhouette au milieu de cette lumière incessante. Elle voyait des ailes. D’immenses ailes. Avec, peut être, un homme, ou une femme au centre.

Lost Soul – Vous êtes… Un ange ?

C’était grand, beau et blanc. Comme dans ses rêves. Avec ces ailes, qu’elle rêvait de voir un jour pousser dans son dos, pour pouvoir s’envoler, et planer, au dessus de ce monde, oublier, toutes ces choses, ces ennuies. Elle était à présent assise, les yeux écarquillés. Ce champ, ses fleurs, cette plume, ses ailes, ce n’était pas plutôt qu’un rêve ?

Juste un rêve… ?

Un Soleil domine le Ciel et sa nature. Quelque chose en lui émane ces différents rayons de Soleil que l’on sent glisser le long de sa peau, telle une plume qui chatouillerait votre sens du toucher par un simple jeu de mouvements…Tiens ! En parlant de plume. Regardez, dans ce ciel, en voilà une. Blanche comme neige à travers ce parfum de printemps. Elle vole au gré d’une brise légère, et la voilà maintenant examinée par les yeux d’une ravissante jeune femme. Extasiée semblait-elle…était-ce la plume, ou la silhouette qu’elle pouvait apercevoir malgré cette illumination incessante, qui la touchait autant ?
Puis soudain, illumination totale. Plus de silhouette, plus rien, à part cette plume qui s’agita quelque peu suite à un vent un peu plus violent cette fois. Et puis la voilà, maintenant, se déposant sur la tête de la demoiselle…

~Lini : Un Ange parmis la Terre, oui…

Le voici. Derrière. Assis sur une branche, contre le tronc d’un arbre, ses jambes perdues dans le vide. Un pantalon, une veste ouverte. Tout en blanc. Les ailes bien rangées dans son dos. Ses yeux scrutaient la jeune femme. Un mélange de surprise et de question s’en dégageaient…Il ne faisait que ça, la regarder. Il ne dit plus mot, sans la lâcher un instant des yeux. Il cherchait à semer la panique dans son esprit, comme il aimait tant faire…
Il pencha sa tête vers la gauche, contre son épaule.

~Lini : On dirait que tu es étonnée…je me trompe ?

Il préfèra ne pas trop la mettre mal à l’aise. Cependant, quelque chose en lui lui disait de jouer un peu. Et il se répondit à lui-même qu’il comptait bien s’amuser encore un peu…

Joueur, comme à son habitude.
Et là, il ne pu s’en empêcher. Un sourire en coin, il lui demanda :

~Lini : Fraise ou abricot ?

Etrange…

Etonnée, oui elle l’était. C’était blanc c’était beau, c’était presque insensé. Le rêve s’évanoui. Légère, la plume glissa entre ses doigts, et se posa sur sa tête. Elle pencha celle-ci, la faisait tomber doucement dans cet air de printemps. Le rêve se tenait la, derrière elle. D’une beauté insaisissable, et sa voix, qui semblait s’envoler dans une infinie de cristal. Oui, c’était un ange. Était-il ? Vivant ? Esprit ? Un être si pur ne pouvait exister que dans les rêve semblait elle penser. Était-il l’heure de se réveiller ? Jamais. Elle voulait dormir a jamais. C’était un avant gout du paradis.

Lay – Je…

Il était si beau... Elle était si, extasiée par ces ailes, si grandes, si belles. Qu’aurait elle donnée pour avoir les même ? Tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui tenait. Elle les aurait échangées contre le monde si elle le pouvait. Un être si pure, si heureux, si parfait.

Singing for Her – Hilf mir Fiegen… Lieh mir deine Flugel…

Etait il aussi généreuse, et sensible qu’il le laissait penser ? Était-il, un ange, aussi bien de l’intérieur ? Car aujourd’hui, les véritables anges n’ont pas d’ailes, et encore moins d’auréole sur la tête. Ce sont des hommes, ou même aux créatures, tellement généreuse et attention qu’ils s’oublient eux même pour le bonheur des autres. Ils sont toujours la, des qu’il y a un problème, ils vous parlent, vous consolent, et vous refont sourire. Était-il ainsi ? Etait il réellement si parfait qu’il en avait l’air ? Lay savait bien que personne ne pouvait être parfait.

Ange - On dirait que tu es étonnée…je me trompe ?

Comment ne pas être étonnée lorsqu’on est nez à nez avec une créature rêvée.
Silence.

Lay – Jamais un ange ne se trompe.

Elle marque une pose. Elle avait retrouvée sa voix d’enfant. L’herbe, le soleil, les roses, les ailes. Toutes ces choses qu’aimaient les enfants. Elle avait envie… de fruits.

Ange – Fraise ou Abricot ?

Qu’elle question !

Lay – Fraise. C’est evident. Le sucre y est bien plus présent.

Elle se tut. Elle avait répondu sans réfléchir à l’absurdité de la question. C’était étrange, vague, et imprécis. Elle avait l’impression que si elle tenait la main, tout allait partir en fumée sous ces yeux. Elle n’osait même pas bouger. Elle restait la, assises dans cette herbe douce et sucrée, regardant l’ange avec des yeux pétillant semblable a ceux des enfants.

Dreamin – Faite que ce rêve ne s’arrête jamais…

Un joli regard, de belles expressions, qui était-elle ? C’était ce que se demandait Lini. Il était lui aussi étonné, même s’il ne le montrait pas. En face de lui, une femme inconnue, se balade au beau milieu d’un forêt hostile, et le rencontre comme par hasard. Mais, était-ce un simple hasard, ou une embuscade préparée ? Il fallait le vérifier, et vite. Alors que ses méninges recherchaient ce qui pourrait amener la fille à l’erreur, cette dernière lui répondit des choses qui lui firent arrêter toute réflexion. Elle était si franche, si…elle-même que cela ne pouvait être un complot. Il abandonna donc cette idée, et décida de faire plus ample connaissance de sa personne.
Doucement mais sûrement, l’air ailleurs, il se mit debout sur une branche. Le Soleil se jouait de cette scène avec ses reflets lumineux et ses ombres parfaites. On aurait pu croire un cliché tellement tout était si coordonné et parfait. Il s’adossa de nouveau au tronc, et la regarda avec un air taquin…

~Lini : Les fraises sont parfois acides, alors que les abricots restent fermes et juteux…C’est pareil sur cette Terre. Il y a des gens qui sont comme des fraises, et d’autres comme des abricots…

Alors qu’il achevait cette réplique, il sauta et atterri juste derrière la jeune femme. Une main à la taille, il lui dit d’une voix douce à son oreille, chuchotant…

~Lini : Et pour moi tu es un abricot. Doux, ferme, et…juteuse...

Et il s’envola brièvement, allant sur un autre arbre. Il s’amusait, oui. Mais, quelque part au fond, c’était sa manière de faire connaissance avec le sexe opposé. Parfois provoquant, parfois timide, parfois joueur…mais tout le temps sur de lui. Une comédie parfaite confondue à une réalité frappante.
D’un geste de la main, il fit apparaître un abricot, et le croqua à pleines dents, ignorant celle qui se trouvait en bas. Puis, alors qu’un silence tombait, il dit :

~Lini : Quel est le nom de ce charmant abricot ?

Un petit sourire en coin, l’air malin, tel un enfant. Ses yeux fixaient l’horizon lointain…D’habitude, il serait parti. Mais là, il était intriqué par la nouvelle venue. Il voulait en savoir un peu plus…

Lini - Les fraises sont parfois acides, alors que les abricots restent fermes et juteux…C’est pareil sur cette Terre. Il y a des gens qui sont comme des fraises, et d’autres comme des abricots…

Pourquoi pas après tout. Si c’était sa conception a lui du monde. Chacun avait le droit de le voir tel qui le souhaitait. Persuadée d’être au beau milieu d’un rêve, la demoiselle fit, en sa tête, la trêve de toutes ces questions [Que d’accents circonflexe ! C’est chi*nt ! XD] Quel âge avait il, qui était il, tout cela, elle l’oublia. Dans le rêve disparaisse les nombres et les identités. Mais elle, après tout, qui était elle ? Elle s’observa, alors que l’ange, silencieusement, s’envola. Elle semble n’être autre qu’elle-même, c’était déjà ça. Mais ou était-il à présent ? Curieuse, elle se retrouva, il était la. Si prêt. Sa beauté et sa lumière l’éblouissait. Elle regarda le ciel parfaitement bleu, décorée d’un soleil, parfaitement parfait. Il sourit.

Lini - Et pour moi tu es un abricot. Doux, ferme, et…juteuse...

Un abricot ? Doux ? Pourquoi pas. Ferme ? Parfois. Juteuse ? Aucun rapport. Les rêves sont parfois étranges.
Elle approcha sa main des ailes blanche. L’ange s’envola sur une nouvelle branche.

Lay – Toi tu es une fleur d’oranger. Si on la touche, elle s’envole en fumée…

Elle se tut. Était-elle en train de retomber en enfance ? Apres tout, dans les rêves, ne somme nous pas quelque peu différent ? C’était cela. Surement. Elle avait peur. Peur de se réveiller. Comment allait être le dure retour a la réalité ? Dure. Comme toujours. Elle avait déjà rêvée d’ange…

~ Flash Back ~

C’était dans un couloir. Un couloir blanc…Et elle marchait, tel une condamnée, en direction de la seule porte situé au bout de ce couloir. Après une longue marche, elle poussa la porte qui s’ouvrit d’elle même. Elle débouchait sur un escalier, tout aussi blanc que le couloir. Elle monta l’escalier, arriva sur un toit. Le toit d’un immeuble. Elle se retourna. Des traces noires se trouvaient derrière elle. En soulevant ses pieds, elle se rendit compte que c’était elle qui les laissait. Etrange. Elle continua d’avancer. Sur le toit, au bord du vide, se trouvait quelqu’un. Un ange. D’immenses ailes blanches sortaient de ses omoplates. Il était de dos. Vêtu d’un pantalon blanc. D’une chemise blanche. Il n’avait ni chaussure ni chaussette. Il se retourna... Elle s’avança vers lui, heureuse de le trouver la. Il la regardait, souriant. Il lui tendit la main. Elle la prit. Il la fit monter sur le rebord du toit. Ils se regardèrent.

Engel - Saute avec moi !

Lay - je ne peux pas, je vais mourir !

Engel, Smiling - Non ! Tu as des ailes !

Elle se retourna, et aperçut des ailes, aussi noire que les ailes de l'ange étaient blanches. Et en l’observant, elle vit qu’elle était totalement vêtue de noir. Il lui tenait toujours la main. Il souriait toujours. Et soudain, il plongea dans le vide, l’entraînant avec lui dans sa chute. Ses ailes s’ouvrirent, et il remonta, tandis qu’il lui lâchait la main. «

Engel -Aller ! Vole !

Elle n’y croyait pas.

Lay - Je n’y arriverais jamais !!

Engel - Si ! Essais !

Lay – AAAH !

L’ange plongea vers elle, et lui prit la main, avant de la remonté, séré contre lui.

~ Fin du flash Back ~

Lini - Quel est le nom de ce charmant abricot ?

Hein ? De quoi ? Ou ca ? A oui ! L’ange était la aussi. Elle sortie de sa rêverie. Est-il possible de rêver dans un rêve. Il faut croire. Etrange. Il mangeait. Sur ses doigts coulait ce petit jus sucré qu’elle aurait temps voulu gouter. Elle le fixait des yeux. Qu’il était beau… Non non ! Pas lui ! L’abricot =D C’était le même que dans son rêve. Comment ça il n’y avait pas d’abricot dans son rêve ?

Lay – Je me nomme Layline. Layline Immer.

Elle ne lui renvoya pas l’ascenseur, ne croyant à sa réelle existence. D’ailleurs… Dans les rêve, on ne ressent pas la douleur, on le ressent rien, on fait se que l’on veut… Pouvait-elle encore un peu profiter de ces instants de bonheur ? Pouvait elle en demander encore plus que se qui s’offrait déjà a elle ? Pourquoi pas. Personne n’en saurait rien. Personne ne serait qu’elle abusait de ce bonheur qui lui tendait les bras. Elle marchait à présent. Doucement, avec la délicatesse d’un félin, elle avançait droit devant elle, vers ce ravin, quelque mètre plus loin.

Elle avait toujours rêvée de voler…

Etrange…Oui, étrange. Lini percevait une légère euphorie et absence de la part de Layline. D’un œil discret, il l’observa un peu plus attentivement.
Elle était belle, oui. D’ailleurs, qui oserait dire le contraire ?…Elle était charmante avec son petit air naïf et enfant…Une fleur d’oranger ? Belle image. Elle n’avait pas tort, mais pas vraiment raison non plus. Parfois, Lini était tout, sauf une fleur d’oranger.
Sachant maintenant son nom, il s’attendait, comme à son habitude, qu’on lui retourne la question. Mais non. Rien. Silence. Il mit l’abricot dans sa bouche, le croqua, en sortit le noyau, et l’avala. Il sentit dans sa bouche le plaisir sucré de ce fruit qu’il aimait tant…Enfin, nous n’allons pas épiloguer sur ce fait si simple.

Lini s’avança le long de la branche, en équilibre. Pendant ce temps, il dit :

~Lini : Layline ? Joli nom…Pour ma part, pour le moment, on va rester au stade de l’Ange si ça ne te gène pas.

Il lui lança un regard interrogateur. En effet, il ne pouvait se permettre de lui dire qui il était vraiment. Lini Kelhena. Difficile de donner ce nom sans que l’autre ne sache qui il est vraiment : le Chef des Sentinels. Il avait donc peur, si l’on peut dire, que cet autre change d’attitude, que ce soit du respect ou de la méchanceté. Parfois, il valait mieux connaître et juger une personne avant de savoir sa réelle identité. C’était ainsi qu’il voyait les choses. De plus, il ne supportait pas les courbettes. Donc bon…
Silence.

Il s’arrêta. La fixa. Perçant était son regard. Sérieux était son visage. Comment allait-elle réagir ? Il voulait voir. Jouer, oui, encore un peu. Puis ensuite voir si elle pourrait être une alliée, ou une ennemie. Un geste de la main. Encore un autre abricot auquel il s’attaque s’en tarder. Tout en mangeant, il lui dit :

~Lini : Peut-être désires-tu un abricot ? Ou une fraise peut-être ?

Et il fit apparaître l’un et l’autre.
Bon, d’accord il était agréable et gentil envers elle. Mais il ne pouvait continuer ainsi éternellement.
La jeune femme s’avança…
Aussi vivement que l’éclair, et aussi doux qu’une plume, il s’envola, lui déposa un baiser sucré sur la joue droite, et retourna sur la branche de l’arbre opposé.
Aussi détendu que comme s’il ne s’était rien passé, il prononça ces mots :

~Lini : Alors ? Tu as choisi ?

D’un œil taquin, il lui offrit un sourire radieux…Mais ce sourire fût de courte durée lorsqu’il vit qu’elle allait droit vers un ravin, mortel pour ceux ne sachant pas voler…
Il lâcha ses fruits et déploya ses six ailes. La seconde suivante, il se trouvait en l’air, Layline dans ses bras. Il resta en l'air, la regardant tristement…

~Lini : Un abricot fragile…

Un lourd silence se déposa…Il ne pleurait pas, non. D’ailleurs, il ne pouvait plus pleurer…Saleté Résurrection !
Mais on pouvait très bien remarquer sa tristesse. Pour une fois, pour la première fois depuis son retour, il senta une réelle peine...

Et s’il n’avait pas été là ?
…

Elle s’avançait, toujours lentement, patte de velours tout comme celle des chats. L’ange s’envola. Tient, le revoilà. Il vole sur sa joue un baiser. De quoi ? Oui, âpres tout pourquoi pas. Elle esquiva un sourire. Les rêves sont toujours merveilleux, doux, sucré, et même quelque peu amers parfois, en nous rappelant tout ce qu’on a quoi on ne pouvait avoir accès. Elle ne voulait pas de fruit, elle voulait juste, pieds en l’air, sentir de vent sur son visage. Il la regardait ? Peut être. Il la verrait ainsi s’envoler. Elle était au bord a présent, sourire au lèvre, elle allait réaliser son plus grand rêve.

Un, deux… trois.

Elle s’élança d’un pas. Rien ne se passa. Dans son élan elle eut tout juste le temps de cogiter : Elle allait s’écraser. Elle attendit, n’ayant plus rien à espérer. Elle se sentait descendre, légère. Etait ce ainsi de voler ? Elle, avait plutôt l’impression de tomber. Elle pensa pardessus tout à remonter. Le rêve ne voulait se réaliser, quand soudain, sa chute se stoppa. Elle volait ? Non. Les bras de l’ange entouraient sa taille. Ses ailes magnifiques déployées dans son dos. Elle tourna la tête, et lui offrit un sourire. C’était gentil de la soutenir ainsi. Dommage qu’elle n’est put voler… Mais, son visage avant joueur et malicieux avait changé. La tristesse l’avait submergée. Pourquoi ? Il semblait pleurer en silence, sans aucune larme. Les anges pleuraient ils ainsi ? Avaient-ils le droit d’être triste eux aussi ?

Lay ~ Je voulais juste voler…

Il semblait inquiet. Pour quelle raison ? Au pire, elle serait tombée, et alors ? On ne meurt pas dans les rêves. Le savait-il ? Savait il où il se trouvait ? Aucune idée.

Lay ~ Qui a-t-il ? Il n’y avait rien de dangereux. Les rêves ne sont qu’illusion, qu’images, rien n’est vrai ici…

Elle marqua une pause, et le regarda à présent presque tristement.

Lay ~ … Même toi tu n’es pas vrai. Tu ne seras jamais vraiment à mes côtés…

Sa voix semblait s’envoler dans le ciel qui les entourait. Elle se retourna contre lui. Elle savait que bientôt, elle allait se réveiller, et qu’elle allait reprendre sa route, seule. Le soleil devait être levé. Elle avait encore beaucoup de chemin a parcourir aujourd’hui, elle n’avait plus de temps a perdre dans un rêve qui ne lui donnait qu’un aperçut de ceux que les autres appelaient « ami » et dont elle ne savait rien. Pas besoin de lui donner espoir. Elle vivait seule, et ne connaissait personne. C’était cruel de lui montrer ce qu’était une vie normal, pour ensuite, lui faire reprendre sa vie normale et solitaire.

Lay ~ Réveille moi, ramène moi a la vrai vie…

Des larmes coulèrent doucement le long de ses joues.

Lay ~ Je ne veux plus de ce rêve faux et hypocrite… C’est méchant de me montrer que le bonheur est possible, pour mieux me ramener a ma réalité seule après… Réveille-moi…

La demoiselle qui voulait s’éveiller s’endormi dans les bras de l’ange, bercée entre les plumes le vent et les maigres sanglots.

Sleeping ~ …Fliegel... Fur mich…Und...

Elle ne voulait pas se reveiller, elle voulait passer sa vie dans ce rêve, ne jamsi revenir en arrière, car apres sa, le passé allait lui sembler bien noir...Et...Elle avait voulu lui dire de pleurer, surement, pour soulager sa peine, mais sa voix se perdit dans le vent. La jeune endormie sourit.